Par Barbara Collier, Anne Abbott et Hazel Self
Dans son projet de règlement, minimal, pour surveiller l’aide médicale à mourir (AMM), le gouvernement reconnaît qu’il est important que les praticiens rapportent les procédures de consentement de leurs patients et les mesures connexes. Cependant, si on ne définit pas les pratiques précises qui sont garantes d’une communication fiable et authentique et si on n’exige pas que les praticiens rapportent les mesures précises qu’ils ont adoptées pour assurer une communication efficace, nous sommes peu convaincues que les décisions en matière d’AMM s’appuient comme il se doit sur une communication efficace, en particulier dans le cas des patients dont le handicap affecte la communication. Sans égard aux points de vue personnels et moraux d’une personne au sujet de l’AMM, et dans le but de protéger les patients, les membres de leur famille et les praticiens, nous estimons capital de définir, de fournir, de surveiller et de rapporter quelle est la nature des mesures d’adaptation et de soutien exigées et utilisées pour la communication, qui fournit ces mesures de soutien et comment ces mesures de soutien sont fournies pour assurer l’authenticité, l’exactitude et l’équité de la communication dans des situations d’AMM.